La campagne « Banned » de Jordan Brand est lancée ! Célébrant le 40e anniversaire de la Air Jordan 1 mais aussi celui de toute la gamme Air Jordan.
Alors que le retour de la Air Jordan 1 High ’85 Bred se rapproche, Nike place 2025 sous le signe des célébrations. Nostalgique d’une incroyable époque, la division du Jumpman remonte le temps en ramenant le modèle dans une forme fidèle à celle de 1985. Si cette paire est aussi populaire aujourd’hui, c’est en grande partie à cause de la controverse qui l’entoure mais aussi grâce à l’ingéniosité marketing de Nike.
De la polémique au succès : le coup de génie de Nike
S’il y a bien une stratégie marketing à prendre pour exemple, c’est celle de Nike. Retour en arrière, plus précisément en 1984, Michael Jordan signe avec le swoosh et lance en 1985 sa première paire signature : la Air Jordan 1. Cependant, la NBA impose des règles strictes concernant la couleur des paires de chaque joueur, exigeant qu’elles soient principalement blanches. À l’inverse des restrictions, celles de Michael Jordan disposaient d’un color blocking rouge et noir. Ne respectant pas les règles, l’icône des Bulls a décidé de défier la NBA en portant quand même le modèle lors de ses matchs. La conséquence ? des amendes bien salées, à hauteur de 5 000$ par match, que Nike a choisi de payer à la ligue tout en capitalisant sur cette interdiction.
Images d’archives de la AJ1 High ’85 Bred
Prouvant qu’une controverse peut générer du succès, Nike a alors lancé sa campagne « Banned » en 1985, avec une publicité légendaire. Un spot qui parle à tous les Jordan Heads, où l’on découvre le modèle « Bred » accompagné d’une phrase inoubliable : « Le 15 septembre, Nike a créé une chaussure révolutionnaire. Le 18 octobre, la NBA l’a bannie des terrains. Heureusement, la NBA ne peut pas vous l’interdire ».
Un héritage qui dépasse le monde du sport
Près de 40 ans plus tard, l’héritage de Michael Jordan et son influence culturelle perdurent, et l’histoire continue encore de s’écrire. C’est ainsi que la division de Jumpman a imaginé une série d’initiatives marketing qui symboliquement évoquent les instants clés de la marque.
Il y a quelques jours, la statue de Michael Jordan, présente au United Center de Chicago, a quelque peu changé. En effet, le label américain a volontairement placé des bandes noires sur les chaussures du numéro 23 en référence à la publicité « Banned » de 1985.
Certains suivront les règles, d’autres les réécriront.
La devise de Nike
Jordan Brand avait également mis les bouchées doubles au cours du mois de décembre. Le jour de Noël, ils avaient alors diffusé sur les réseaux une nouvelle publicité « Banned », imaginant un monde où Nike ne paierait pas les amendes imposées par la NBA. Pour aller encore plus loin, Nike a également créé de nouveaux comptes Instagram et LinkedIn pour un personnage fictif nommé Lawrence H., un employé dont le rôle est référencé comme « Middle Management ».
Toujours aussi imaginatif, Jordan Brand a également désactivé (temporairement) tous ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, donnant ainsi l’impression qu’ils étaient eux-mêmes bannis d’Internet, à l’image de la Air Jordan 1 « Bred ».
Le site officiel de Nike a lui aussi été modifié pour la campagne puisque les Air Jordan 1 présentent au sein du catalogue ont volontairement été masquées par des barres noires, afin de simuler une interdiction virtuelle.
Quoi qu’il en soit, l’histoire autour de la Air Jordan 1 High ’85 Bred continue d’inspirer, renforçant son statut d’icône culturelle. Disponible le 14 février 2025, ça s’annonce compliqué pour cop. En effet, selon certaines rumeurs, la paire devrait être produite à hauteur de 10 000 exemplaires où seuls 23 shops américains seront en capacité de la proposer.
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